Pouvez-vous à présent nous dire la vérité sur les efforts supplémentaires qui seront demandés aux autres départements ministériels ? Alors que 450 millions d’euros étaient initialement inscrits, ce sont près de 1,2 milliard d’euros qui seront dépensés.
Le groupe UDI le répète donc aujourd’hui avec solennité : la France ne pourrait supporter une nouvelle diminution de son budget militaire. Il en va non seulement de la sécurité de notre pays et de tous les Français, mais aussi de la grandeur et de l’honneur de la France.
Monsieur le Premier ministre, comme vous, nous sommes convaincus qu’une intervention aérienne de la France en Irak était nécessaire. Aux côtés des États-Unis et de la France, une large coalition internationale doit désormais se former pour lutter contre les terroristes de Daech. Chaque pays est concerné, puisque des combattants du monde entier, y compris venant de France, viennent grossir les rangs de Daech.
C’est donc une réponse globale, à la fois militaire et politique, qui doit être apportée pour que soit enfin trouvée une solution durable là où est né ce mouvement terroriste, en Syrie. Il est de la responsabilité de la France de mobiliser la communauté internationale autour d’initiatives diplomatiques, en particulier dans le cadre du Conseil de sécurité où nous devons obtenir le vote d’une nouvelle résolution. Il convient également de saisir le Tribunal pénal international, car nous ne pouvons laisser ces crimes contre l’humanité impunis.
Vous l’avez compris, monsieur le Premier ministre, il s’agit pour le groupe UDI d’une exigence afin que l’intervention que nous soutenons aujourd’hui puisse être utile demain à la paix et la stabilité de cette région du monde.