Le risque ne remonte pas à six mois, ni même à un ou deux ans : il est présent depuis des années, même si ce terrorisme a évolué. On aurait même pu penser que notre soutien à des modérés et notre condamnation du régime de Bachar al Assad auraient pu nous mériter quelque indulgence, mais nous ne l’avons jamais pensé. Nous avons toujours su que nous étions évidemment une cible.
Je confirme par ailleurs la décision de maintenir les moyens de la défense. Je ne reviendrai pas sur les chiffres que vient de donner la présidente de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, mais le ministre de la défense se tient évidemment à votre disposition pour y répondre précisément. Les opérations extérieures – les OPEX –, que j’évoquerai dans un instant en répondant à M. Vigier, permettent d’agir.