La transition énergétique doit pleinement tenir compte du rôle majeur de l'énergie nucléaire française dans la stabilisation du réseau électrique français et européen – notamment par son rôle de « soupape » permettant d'absorber les intermittences du réseau allemand –, dans la stabilisation du prix de l'électricité demeuré relativement peu élevé depuis le lancement du programme nucléaire français, et dans le développement de nouvelles filières, s'agissant notamment de la quatrième génération de réacteurs, de l'enfouissement des déchets radioactifs ou encore du démantèlement des installations définitivement arrêtées.
J'ajoute que la fermeture de la centrale de Fessenheim risque de peser sérieusement sur le budget d'EDF et, partant, sur le budget de l'État : elle devrait donc, au même titre que les amendements que le président nous a énumérés, être considérée comme une mesure irrecevable.