Ayant travaillé dans le groupe AREVA, je ferai la même réponse. Du point de vue de l'étranger, notre base nationale est prégnante, et c'est ce qu'examinera un groupe étranger. Ce n'est pas tant les 35 heures qui interrogent que la capacité d'adapter les usines et les sites. Peut-être faudrait-il engager une réflexion pour savoir quels ont été les volumes de nouveaux produits intégrés dans les filiales françaises de groupes étrangers. Plus nombreux, ces flux indiqueraient que les entreprises mondiales qui ont des sites français y croient et ont envie de les développer ; moindres ou marqués par le non-remplacement de produits en fin de vie, ils indiqueraient le contraire. Je ne sais pas comment ce type d'étude peut être piloté, mais il faut vraiment faire quelque chose pour percevoir l'image que nous renvoyons à ceux qui vont prendre la décision d'implanter des produits dans leurs usines françaises, et qui, de ce fait, créeront de d'emploi. Il faut le faire en particulier pour ces usines, chères à mon coeur, de 100 à 500 salariés, qui font le maillage territorial industriel et protègent les territoires contre le désert industriel.