Aucun de vous ne semble remettre en question les trente-cinq heures. Néanmoins, si nous sommes entrés pour longtemps dans une phase de faible croissance voire de croissance nulle, ne faut-il pas se poser la question du partage du travail existant ? Faut-il d'ailleurs une croissance illimitée lorsqu'on en sait le prix pour la planète ?
Les trente-cinq heures ont entraîné une importante modération salariale. N'est-il pas temps aujourd'hui de dresser un bilan de cette modération ? Est-elle encore soutenable ? Les revenus des fonctionnaires peuvent-ils continuer à se dégrader ?