Il est normal qu'un salarié grince des dents lorsqu'on lui retire l'avantage fiscal qu'on lui avait concédé, mais n'oublions pas que la défiscalisation des heures supplémentaires coûtait à l'État quatre milliards d'euros, qui auraient pu être utilisés autrement. Je suis plutôt partisan d'une réforme globale de la fiscalité, dont je regrette que nous ne l'ayons pas mise en oeuvre.
Le débat sur les contreparties qu'on pourrait demander aux chômeurs – certains ont avancé l'idée de demander sept heures de travail aux allocataires du RSA – me paraît sortir du cadre des travaux de cette commission d'enquête. Je suis pour ma part farouchement opposé à cette idée. Il est bien évidemment nécessaire, en revanche, d'accompagner les personnes privées d'emploi pour les aider à se réinsérer socialement. Les collectivités locales y travaillent déjà avec Pôle emploi, comme doivent y travailler vos centrales syndicales.