Le surcoût occasionné par les mesures proposées risque de bloquer des transactions sur un marché déjà tendu. Sans doute faudrait-il, dans ces conditions, envisager un dispositif d'exonération ou d'abattement fiscal permettant de le compenser. On peut également imaginer d'introduire un plafond dans le dispositif, en limitant l'obligation à des travaux dont le coût n'excède pas 3 ou 4 % de la valeur du bien. Ne perdons pas de vue que ce sont essentiellement les ménages modestes qui habitent les « passoires thermiques », et qu'ils n'en sortiront pas s'ils ne peuvent pas les vendre.