Je soutiens l'amendement de la rapporteure. Nous sommes en effet au coeur du sujet, s'agissant de l'obligation de rénovation et des moyens que nous nous donnons. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt : l'objectif d'une division par deux de la consommation d'énergie restera un objectif de papier sans une stratégie concrète, dotée de moyens financiers, politiques et associant les collectivités – même si les transports seront bien entendu déterminants, nous y reviendrons. Je rappelle que 75 % des logements dans lesquels nous vivrons en 2050 sont déjà construits. La rénovation est donc un enjeu décisif – d'ailleurs le problème est plus complexe encore s'agissant des logements des années 50-60 à 80. Dans ce cadre, un DPE plus normé et plus prescriptif me semble en effet essentiel.