En premier lieu, il s'agit bien de poursuivre le travail engagé, sans forcément s'en tenir aux décisions de la majorité précédente, dès lors que la nouvelle majorité a fait de la transition énergétique l'une de ses priorités.
Certes, dans l'état actuel des finances publiques, on peut comprendre qu'il faille faire des économies ; mais si on ne réhabilite pas thermiquement les bâtiments, nous allons dépenser de plus en plus d'argent pour importer de l'étranger des énergies fossiles. Ne pas agir et ne pas anticiper nous coûtera donc au moins aussi cher.
J'entends néanmoins certains arguments qui me conduisent à retirer cet amendement, tout en souhaitant que le débat puisse se poursuivre, notamment avec la défense d'autres amendements sur le sujet.
J'ajoute enfin que je suis en désaccord avec le rapporteur général sur les critères de revenu. Certes, l'éligibilité à ces dispositifs doit à terme dépendre de critères de revenu ; mais si nous voulons amorcer des filières susceptibles de créer des emplois et qui montent en puissance, nous sommes bien obligés de nous adresser au départ à des gens qui ont les moyens financiers de réaliser ce type de travaux. D'où notre sentiment qu'il faut lisser dans le temps ces critères de revenus, mais nous nous en expliquerons lors du débat sur l'énergie. Pour l'heure, je retire mon amendement.
(L'amendement n° 438 est retiré.)