Ma circonscription est située à soixante-dix kilomètres de Bordeaux. Une convention avait été mise en place avec Vinci pour aider financièrement les gens qui devaient se rendre à Bordeaux à emprunter l'autoroute ; en fait, on les incitait à prendre leur voiture et à s'encastrer dans les embouteillages. Aujourd'hui, on se demande si la participation ne pourrait pas être conditionnée au covoiturage.
Les habitants de ma circonscription sont plutôt défavorisés, ils n'ont pas forcément les moyens d'acheter des véhicules propres. Aussi, ils continueront à conserver leur voiture polluante et à s'entasser dans les embouteillages. Du coup, ils ne pourront pas bénéficier de la mesure proposée. Je le répète, c'est une fausse bonne idée.