Je comprends le problème d'organisation. Si nous avions examiné la moitié des amendements et que vous nous proposiez d'accélérer pour terminer le texte, nous serions d'accord. Mais nous risquons de nous retrouver demain à examiner à la va-vite les amendements au terme de débats affadis.
Je suis très satisfait de votre présidence des débats. Mais, au rythme actuel, nous ne réussirons pas à examiner 1 000 amendements en vingt-quatre heures, sauf à faire un travail de piètre qualité.
La solution logique, je le répète, serait de reporter le début de la discussion générale, fixée mercredi 1er, au mardi 6 octobre. Le ministre Vidalies semblait considérer que c'était possible. C'est en tout cas la demande de l'UMP que je vous ai déjà soumise, monsieur le président. Nous pourrions alors poursuivre le travail en commission sereinement la semaine prochaine et disposer de cinq jours pour débattre en séance, ce qui me semble convenable.
Il est hors de question d'emprunter le tunnel que vous nous proposez. Alors que le Gouvernement a donné deux ans pour débattre à la société civile, il ne consentirait pas à octroyer deux jours de plus au Parlement ! Le Parlement, ce n'est pas marche ou crève !