Nous en venons à une série d'amendements qui intéressent le club des parlementaires pour le vélo.
Je vous remercie, mes chers collègues, du soutien que vous apportez à ce club qui s'est enrichi au fur et à mesure de nouveaux parlementaires et qui poursuit infatigablement son travail de lobbying visant à mettre en place en France quelques petits dispositifs qui permettraient, ici ou là, de faciliter l'utilisation du vélo pour les déplacements domicile travail, notamment dans le cadre des plans de déplacements entreprise et des plans de déplacement administration.
L'idée à travers ces dispositifs est d'inciter les entreprises à mettre à disposition des vélos, à l'exemple des dispositifs fiscaux qui aident à l'acquisition de voitures de fonction dans les entreprises. Notre idée n'est pas de réclamer des dispositions issues de cerveaux ayant fantasmé sur l'utilisation du vélo par tous ; il s'agit simplement de donner aux usagers du vélo les mêmes droits qu'aux usagers de l'automobile.
La société y gagnerait en matière environnementale et en matière de santé publique – cela a été souligné par de nombreux rapports et par une communication présentée en Conseil des ministres sur les questions de santé. Ensuite, la société y gagnerait parce que le coût serait bien moindre pour les entreprises qui mettraient à disposition des vélos plutôt que des voitures. Cela coûterait également beaucoup moins cher en termes de places de parking, notamment en zone urbaine. Un dispositif similaire a été mis en place en Grande-Bretagne, où il connaît un succès fulgurant depuis deux ans, puisque 400 000 salariés l'utilisent.
Voilà pourquoi nous vous proposons d'adopter cet amendement incitant les entreprises à acquérir des vélos de fonction.