Depuis une quinzaine d'années que je travaille sur ce dossier d'encouragement au vélo, d'abord en tant que fonctionnaire puis en tant qu'élu, j'ai expliqué aux gouvernements successifs tout l'intérêt que présentent le développement du vélo et toutes les mesures incitatives pour ce faire. À chaque fois, dans les cabinets ministériels fraîchement installés comme dans les assemblées élues, je me suis vu adresser les mêmes quolibets, les mêmes « c'est sympathique, on verra plus tard » et le même manque de sérieux, alors même que les plans de déplacement urbains n'en manquent pas, eux, quand ils s'occupent de cette question, prenant les mesures d'accompagnement qui s'imposent.
Je ne sais pas si nous jouons aux apprentis sorciers. Ce que je sais, c'est que les pays nordiques ont développé toute la batterie d'instruments nécessaires pour réussir et que les pays prétendument indifférents au vélo comme l'Espagne et l'Italie empruntent le même chemin avec les mêmes outils. Pour une fois que nous sommes très en retard, essayons d'évaluer ce qui se passe ailleurs et de l'appliquer chez nous ! Après tant de gouvernements qui se sont succédé avec la même absence d'entrain et de sérieux sur cette question, celui-ci pourrait peut-être s'emparer de la question et proposer un plan vélo tenant vraiment la route. Je considérerai alors que les années de travail accomplies par les uns et les autres auraient été couronnées de succès.
Le 16/11/2012 à 13:51, CanPopSol de Bonnières (Militantisme) a dit :
Un discours que l'on aimerait entre plus souvent au Palais Bourbon ou au Palais du Luxembourg. Ne vous inquiétez pas, les Gens de bon sens sont souvent sujets à quolibets. Un grand Bravo.
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