Intervention de Denis Baupin

Séance en hémicycle du 14 novembre 2012 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2013 — Après l'article 55, amendements 78 445

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Baupin :

Beaucoup de choses ont été dites, mais j'ajoute deux arguments à l'attention de nos collègues qui n'arrivent pas à comprendre que l'on puisse mettre en place les mêmes dispositifs pour les déplacements à vélo que pour les déplacements en voiture.

Pourquoi devrait-on subventionner systématiquement tout ce qui est polluant plutôt que ce qui ne l'est pas ? Cela ne vous pose aucun problème de mettre en place tout un tas de dispositifs qui incitent à se déplacer en voiture, mais il ne vous paraît plus pertinent de faire la même chose quand il s'agit de se déplacer en vélo !

Le prix de l'essence ne cesse de croître. Le Gouvernement a entrepris de le bloquer, mais on sait bien que cela ne pourra pas durer éternellement et que les questions de mobilité vont se poser de façon de plus en plus difficile pour une part importante de nos concitoyens. Il va bien falloir trouver des réponses. Les réponses en termes de transports collectifs ou en termes de blocage des prix des carburants coûteront bien plus cher que les solutions alternatives comme les déplacements à vélo. Je vous invite à y réfléchir.

Et puis, si nos arguments ne vous suffisent vraiment pas, regardez ce qui se passe au-delà de nos frontières ! Ces politiques sont mises en place en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie, en Espagne, un peu partout. Pourquoi ? Parce que c'est pertinent.

En tout état de cause, nous avons intérêt à amorcer la pompe en France.

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