Nous sommes d'accord pour adresser un message plus ferme à la Commission européenne. On peut tout à fait parler de « principes » plutôt que de « préoccupations ». En revanche, monsieur Sueur, les 14 chambres ne sont pas les seules à s'être exprimées sur ce sujet et nous ne saurions oublier les autres.
Je vous propose que nous vous communiquions la version remaniée du projet de déclaration, avec les noms de ceux qui avaient déjà décidé de signer, auxquels s'ajouteront ceux qui sont prêts à nous rejoindre ; après quoi nous l'enverrons à la Commission européenne.
Que nous nous retrouvions aujourd'hui ne tient pas seulement du symbole. Les réunions de ce type ne sont pas toujours bien vues : les relations bilatérales sont plus faciles, mais elles ne tiennent pas compte des intérêts de tous. Or les intérêts sont bien plus souvent partagés qu'opposés ou concurrents. Nous, parlements nationaux, avons l'occasion de montrer notre force à la Commission européenne, avec laquelle nous voulons travailler. Nous sortirons de cette réunion plus forts face à elle ; il lui appartient maintenant de nous répondre concrètement et précisément.