Les fonds FCPI et FIP sont, en effet, actuellement obligés d'investir dans des délais extrêmement contraints, 50 % du quota d'investissement devant être atteints dans les huit mois après la date de clôture de la période de souscription et 100 % au plus tard huit mois après. Toutefois, le Gouvernement, qui est attentif aux préoccupations des PME – il a su le démontrer –, va proposer, dans un amendement à l'article 56, des aménagements au dispositif Madelin, notamment en portant les délais d'investissement de seize à vingt-quatre mois. C'est la raison pour laquelle nous sommes défavorables à l'amendement.