Mesdames, messieurs, je vous souhaite la bienvenue à cette nouvelle table ronde « sectorielle » consacrée aux associations de consommateurs et d'usagers.
Nul n'ignore l'importance d'un mouvement consumériste puissant pour protéger les intérêts des consommateurs. L'action des associations que vous représentez est tout à fait complémentaire de celle des services de l'État. Il est donc normal que celui-ci ait accompagné le développement du mouvement par différents dispositifs, dont l'instauration d'organismes tels le Conseil national de la consommation et l'Institut national de la consommation, l'agrément des associations de consommateurs et les diverses conventions d'objectifs afférentes aux subventions.
La crise économique qui sévit depuis plusieurs années amène à revoir le dimensionnement des dispositifs de soutien public. Dans quelle mesure cette évolution affecte-t-elle le fonctionnement et le dynamisme de vos associations ? Avez-vous besoin de renouveler votre partenariat avec la puissance publique, ou d'établir des partenariats avec de nouveaux partenaires ?
Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, je dois vous demander de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.