De fait, elles me paraissent plus sécurisantes pour vous.
En ce qui concerne la formation, nous devons faire des efforts. Certes, les crédits de l'État sont inchangés, même si vous constatez une baisse sur le terrain du fait de la répartition régionale qui résulte des budgets opérationnels de programme (BOP). Toutefois, cela ne suffit pas : il faudrait compléter ces crédits par les fonds de formation, notamment ceux que la loi sur l'économie sociale et solidaire a créés pour les bénévoles. J'espère aussi que les congés d'engagement bénévole, à propos desquels le Gouvernement doit nous remettre un rapport, aideront les salariés à exercer leur mandat associatif.
Enfin, pensez-vous que la loi sur l'économie sociale et solidaire, et la reconnaissance qu'elle implique de votre statut, vous permettra de diversifier vos financements ?
Jean-Noël Carpentier. Notre commission d'enquête s'intéresse aux répercussions de la crise sur la vie associative. Quelles sont-elles concrètement, selon vous ?
Certes, l'argent public se raréfie et les subventions nationales et locales diminuent ou risquent de diminuer, mais vous revendiquez votre indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics, et on peut le comprendre à la lumière des exemples que vous avez cités. De quelle manière comptez-vous donc, en interne, remettre en question votre modèle économique ? Car votre indépendance s'entend aussi vis-à-vis des pouvoirs économiques. Comment envisagez-vous de développer les adhésions et l'activité bénévole ?
Quelle est la place du numérique dans votre secteur ?