Merci de ces questions, toutes très pertinentes.
En ce qui concerne la loi sur l'économie sociale et solidaire, nous n'avons tout simplement pas été consultés. Aujourd'hui, notre problème est d'abord d'être reconnus par les pouvoirs publics. S'agissant de la réforme territoriale, il faudrait commencer par étudier la possibilité d'un partenariat de concertation avec les associations locales. Nous réfléchissons depuis longtemps à la transition énergétique dans le cadre de nos travaux sur l'habitat. Nous organisons d'ailleurs le 7 novembre un colloque sur le sujet auquel vous serez conviés. Mais la réforme territoriale nous prive d'instances locales où nous réunir avec les partenaires que vous êtes, comme nous le souhaiterions.
Si nous mettons en avant les questions financières, c'est parce que, dans la situation de crise que nous vivons, nous avons besoin d'aider notre réseau et nos militants à intervenir davantage auprès de consommateurs et de familles qui connaissent des difficultés croissantes. C'est bien de parler d'Internet et du numérique, mais cela n'a pas grand sens pour nos fédérations départementales rurales qui n'ont pas de salariés.
On a supprimé les comités départementaux de la consommation ; d'une manière générale, on nous a privés d'instances de concertation. Commençons par les ressusciter dans le cadre de la réforme territoriale.