Intervention de Claude Bartolone

Séance en hémicycle du 1er octobre 2014 à 15h00
Hommage à un otage français assassiné

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Bartolone, président :

Mes chers collègues, alors même que nous débattions de l’intervention de nos forces armes en Irak, la nouvelle qu’Hervé Gourdel avait été sauvagement assassiné par ses ravisseurs commençait à se répandre. Toutefois, le Premier ministre et moi-même avions alors décidé, chacun le comprendra, de différer cette annonce tant que les faits ne seraient pas confirmés et sa famille informée.

La barbarie de ce meurtre, après celui de citoyens américains et britanniques, et sa mise en scène insoutenable, qui vise à nier l’humanité des victimes, montre qu’il s’agit désormais, pour leurs auteurs, de combattre nos valeurs essentielles.

Nous ne pouvons céder à ce qui constitue un chantage intolérable, comme nous devons nous garder de tomber dans le piège de l’amalgame et de la provocation.

En votre nom à tous, je souhaite exprimer l’indignation unanime de notre assemblée et notre détermination commune à lutter contre le terrorisme et le fanatisme sous toutes leurs formes.

J’adresse à la famille d’Hervé Gourdel les condoléances de la représentation nationale.

Nos pensées s’adressent également à Serge Lazarevic, dernier otage français au Mali, et à toutes les personnes, quelle que soit leur nationalité, encore retenues en otage dans le monde.

Je vous invite à observer une minute de silence. (Mmes et MM. les députés et les membres du Gouvernement se lèvent et observent une minute de silence.)

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