La réalité, c’est que vous avez choisi de laisser filer les déficits, au lieu de vous y attaquer de manière responsable comme vous l’aviez promis lors de votre discours de politique générale. La réalité, c’est que vous baissez les impôts aujourd’hui – sans d’ailleurs en avoir les moyens – parce que vous les avez tellement augmentés depuis deux ans que les Français ont ressenti – il faut bien le dire – un haut-le-coeur fiscal, un ras-le-bol fiscal.
Monsieur le Premier ministre, ce projet de loi de finances n’est à l’évidence toujours pas à la hauteur de la gravité de la situation. Compte tenu des tensions dans vos propres rangs, qui vous ont conduit à en repousser la présentation et à dégrader considérablement les conditions d’examen par le Parlement, quelle majorité avez-vous ? Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)