Ma question s’adresse à M. le Premier ministre.
« Le changement c’est maintenant » : le Président de la République n’a eu de cesse d’en faire une phrase emblématique. Or, le monde brûle et notre pays plonge dans la déprime. Après les « bonnets rouges », les « pigeons », les « poussins », les professionnels libéraux n’échappent pas au sentiment de colère froide qui se généralise. Le malaise est profond.
Le monde de la santé, après le monde juridique, multiplie les actions de grève et appelle à la mobilisation. La tension monte chaque jour un peu plus. Les libéraux ont défilé hier dans la rue et les hospitaliers prévoient un mouvement de grève le 14 octobre : un bazar jamais vu dans le monde de la santé ! Vous étiez hier vent debout contre la loi « Hôpital, patients, santé, territoires ». Que faites-vous aujourd’hui ? Nous attendons la réponse.
Monsieur le Premier ministre, cessez de braquer les professions médicales et l’ensemble des professions libérales. Bloquez la tentative d’instituer un pilotage centralisé et administré du système de santé, comme le prévoit le projet de loi relative à la santé publique. Arrêtez l’hospitalocentrisme rétrograde et la réforme de la gouvernance. Arrêtez vos projets néfastes contre les professions réglementées, qu’il s’agisse des notaires, des huissiers, des vétérinaires ou des pharmaciens. Cela a été dit tout à l’heure, arrêtez aussi vos attaques contre les familles