Ma question s’adresse à M. le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.
Monsieur le ministre, nous nous étions engagés à créer 150 000 emplois d’avenir et, vous l’avez annoncé lundi, l’engagement de campagne no 34 a été tenu.
Les emplois d’avenir, c’est un moyen pour tous les jeunes en difficulté de trouver un travail alors qu’ils n’ont plus d’espoir. Ils s’adressent à ceux qui n’ont pas de diplôme, à ceux qui n’ont pas le bac, et cela fonctionne car ce ne sont pas des petits boulots que nous proposons, c’est un véritable parcours professionnel. Plus de la moitié des contrats sont des contrats longs, plus de neuf jeunes sur dix sont employés à plein temps, et les trois quarts des jeunes ont une promesse de formation.
On ne peut pas mesurer l’espoir et la bouffée d’air que cela représente non seulement pour le jeune, mais aussi pour sa famille et ses proches, car un emploi d’avenir, c’est la promesse faite à un jeune que, même s’il est en difficulté aujourd’hui, demain il va se former, apprendre un métier, travailler et toucher un salaire.
Depuis 2008, le chômage a frappé plus durement les jeunes. Nous avons donc fait des jeunes la priorité du quinquennat. Le nombre de chômeurs de moins de vingt-cinq ans baisse depuis 2012. Doublement de l’aide aux contrats de génération, « garantie jeunes », plan européen pour l’emploi des jeunes de 6 milliards d’euros, emplois d’avenir, tels sont tous les outils que la majorité a mis en place depuis son arrivée, voilà ce qui a changé depuis notre arrivée.
Nous devons continuer à mettre en place tous les dispositifs tremplins pour ceux qui en ont besoin. Vous avez choisi de revoir les objectifs d’emplois d’avenir à la hausse. Pouvez-vous nous expliquer, monsieur le ministre, de quelle manière vous comptez continuer à lutter contre le chômage des jeunes ?