Ce texte repose sur plusieurs piliers. Son titre Ier fixe le cap en définissant les objectifs, à long et moyen terme. Il donne un horizon stable pour agir dès maintenant et donner de la visibilité aux opérateurs économiques. Il s’agit tout d’abord de réduire de 50 % notre consommation énergétique finale en 2050 par rapport à 2012, avec au cours du débat un objectif intermédiaire de 20 % en 2030. Cette dynamique soutient le développement d’une économie efficace en énergie, en particulier dans les secteurs du bâtiment, des transports et de l’économie circulaire et préserve la compétitivité et le développement du secteur industriel, notamment des entreprises électro-intensives.
D’autres objectifs sont définis : baisser notre consommation d’énergies fossiles de 30 % en tenant compte de l’intensité énergétique ; réduire de 40 % nos émissions de gaz à effet de serre en 2030 et les diviser par quatre en 2050 – c’est le « facteur 4 » – ; rééquilibrer notre modèle énergétique en portant la part des énergies renouvelables à 32 % de notre consommation énergétique en 2030 et en ramenant la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2015.
Les trois titres suivants mettent en place des outils concrets pour économiser l’énergie dans les bâtiments et les transports et mettre en oeuvre l’économie circulaire.