Ce titre comprend notamment le chèque énergie, que j’ai déjà évoqué, versé sous condition de ressources aux familles en situation de précarité et fondé sur des critères d’éligibilité simples. Ce chèque renforce le combat contre la précarité énergétique et pour l’accès de tous à l’énergie sans coût excessif au regard des ressources des ménages.
Enfin, le projet de loi reconnaît pleinement la spécificité et le potentiel des outre-mer. Les difficultés provoquées par la non-interconnexion peuvent désormais se transformer en atouts pour que les territoires ultramarins deviennent des précurseurs de la transition énergétique et mettent le cap sur une autonomie énergétique fondée sur des sources renouvelables, dans le cadre de programmations pluriannuelles de l’énergie particulières et adaptées à chaque territoire.
Le texte renouvelle ainsi les habilitations législatives qui élargissent le pouvoir de décider et d’agir de la Guadeloupe et de la Martinique, y compris en matière de réglementation thermique. Il ne s’agit plus, pour les outre-mer, de rattraper un modèle à bout de souffle mais, au contraire, compte tenu de leurs atouts en matière d’énergies renouvelables que sont le soleil, le vent et l’énergie des mers, d’anticiper et même de devancer le changement de modèle dont la croissance verte doit être le moteur dans tout le pays. Dans ces territoires où un jeune sur deux est aujourd’hui inactif, je crois profondément qu’un tel retournement de situation permettra de créer des activités nouvelles et des emplois durables, et de susciter un nouvel espoir.
Permettez-moi, pour conclure, de partager avec vous quatre observations.
La première est que le projet de loi que je vous soumets fait le choix, non pas d’imposer des contraintes supplémentaires…