Il semblerait d’ailleurs que cela continue à bien faire, avec le retour en grâce des gaz de schiste – mais c’est là un autre sujet.
Entre-temps, j’ai assisté au débat préliminaire à la Conférence mondiale sur le climat à Copenhague, et amèrement ressenti le fiasco qui s’est ensuivi. J’étais encore à Varsovie pour l’édition de 2013, pour partager la déception et l’exaspération des ONG devant une conclusion si minimaliste au regard des enjeux.
Ce long préambule vise à vous faire partager les espoirs mis dans cette loi par tous ceux qui ne peuvent se satisfaire du constat de la catastrophe annoncée du changement climatique, dont l’hypothèse d’une augmentation des températures de quatre degrés d’ici à la fin du siècle n’est plus contestée par personne, ceux – les mêmes –, qui ont voulu croire dans la démarche qui nous réunit et s’y investir : celle de la transition écologique, dont le Président de la République a entendu, dès 2012, faire un marqueur de son quinquennat.
Mais, parce que nous sommes bien français, parce que nous sommes pessimistes, que nous aimons nous plaindre et adorons râler, beaucoup d’entre nous préfèrent voir le verre à moitié vide plutôt que la carafe d’eau pure que nous aurons à remplir ensemble tout au long de ces débats.