Cette loi va entraîner un changement historique. Certes, sur la forme, le temps qui nous est imparti est contraint, mais telle est la caractéristique de notre mode de vie, où l’urgence prévaut, conformément à l’adage selon lequel « le temps, c’est de l’argent ».
Mais n’oublions pas que ce projet de loi est le fruit de longues discussions, de multiples conversations et d’arbitrages parfois douloureux ; tous les acteurs concernés – ONG, syndicats, patronats, collectivités – y ont été associés depuis de long mois, en particulier dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, mais également au sein du Conseil national de la transition écologique, où je siège en tant que représentant de l’Assemblée nationale.
Ce texte est donc, au départ, le fruit d’un consensus. C’était d’ailleurs la condition de son acceptabilité et de son appropriation par tous ceux qui auront la charge de le mettre en oeuvre.
Ensuite, au sein de notre assemblée, je fais partie des députés qui ont demandé avec force et insistance la création d’une commission spéciale, que nous avons obtenue, ce qui autorise aujourd’hui l’expression d’une plus grande diversité d’opinions et de sensibilités au moment des choix décisifs.