Il y a quelque temps, nous avions rêvé du chèque énergie ; vous l’avez fait, madame la ministre.
Des défis industriels, ensuite, car aujourd’hui, la question énergétique constitue un des principaux enjeux de notre industrie et de son développement.
Enfin, un autre défi est de réussir à modifier les comportements et à inventer de nouveaux modèles économiques, contre l’ordre établi d’un profit qui gaspille ou qui détruit.
Le principal défi, c’est celui de l’adhésion du plus grand nombre à une autre croissance, à un autre modèle de développement, où la sobriété n’est pas une punition et où la responsabilité n’est pas la sanction.
Tous ces objectifs se recoupent parfaitement : en cherchant à atteindre l’un d’entre eux, de fait, nous atteindrons tous les autres.
C’est, par excellence, un texte qui vise à améliorer la vie quotidienne de nos concitoyens – vous en avez fait la démonstration, madame la ministre.
Mesdames et messieurs les rapporteurs, vous en avez dessiné les contours avec précision dans vos interventions. Je n’entrerai donc pas à nouveau dans le détail : nos débats permettront de faire le tour de toutes les questions, notamment à travers la discussion des quelque 2 500 amendements qui doivent être examinés en séance.
Chaque volet de ce texte a une dimension universelle. Je n’en prendrai qu’un exemple, celui de la rénovation des bâtiments.
C’est une mesure vertueuse à tous points de vue. Nous allons aider nos concitoyens à habiter des logements plus confortables, parfois même simplement plus décents. Oui, les travaux de rénovation thermique apportent déjà, par eux-mêmes, du confort.