Intervention de Michel Sordi

Séance en hémicycle du 1er octobre 2014 à 15h00
Transition énergétique — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Sordi :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission spéciale, mes chers collègues, face à un risque climatique qui ne cesse de croître, les politiques énergétiques européennes restent marquées par un mélange de bonnes intentions et de mauvais calculs. Des analyses convergentes confirment pourtant, pour qui travaille concrètement sur ce sujet, que l’écart se creuse entre intentions et résultats.

On nous présente aujourd’hui un projet de loi qui n’est peut-être pas à la hauteur des enjeux. Quels sont-ils ? Réduire les émissions de C02 de 40 % d’ici 2030, et ce au moindre coût ; protéger les emplois actuels ; renforcer notre capacité d’exportation et notre compétitivité ; augmenter notre sécurité énergétique ; préserver le pouvoir d’achat de nos concitoyens. Sur la base de ces objectifs, il s’agit de réfléchir à une stratégie à partir de notre mix énergétique actuel et non pas de fixer un seuil idéologique de réduction de la consommation d’énergie ou des objectifs a priori qui ne reprennent que des promesses de campagne électorale.

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