C’est aussi une énergie dont la source d’approvisionnement est sécurisée, puisque nos principaux fournisseurs sont des pays de l’OCDE comme l’Australie ou le Canada. Rappelons en outre que les réserves stratégiques de la France sont d’un mois pour le pétrole et de trois mois pour le gaz, alors que Areva et EDF disposent de près de trois ans de stocks d’uranium.
Et je ne parle pas des risques qui pèsent sur les approvisionnements en énergie fossile, qu’il s’agisse du gaz, en raison des incertitudes liées à la Russie, ou du pétrole, sachant que la crise irakienne prend de l’ampleur.
Quant au gaz de schiste – si vous me permettez cette parenthèse –, ne serait-il pas raisonnable de faire au moins l’inventaire des ressources potentielles dont dispose le territoire national avant de décider ou non de l’exploiter ?