Le projet, annoncé dès l’article 1er du projet de loi, de réduire à 50 %, en 2025, la part du nucléaire dans la fabrication d’électricité, qui est actuellement de 75 %, implique la mise à l’arrêt de plus de quinze réacteurs sur le territoire national, ce qui, tout le monde en conviendra, est impossible à réaliser, et plus encore à financer.
Comment prétendre lutter contre le réchauffement climatique si la première mesurs que l’on propose consiste à se priver d’une énergie décarbonée et bon marché ?
Nous aurions d’ailleurs tort d’en rester à ces deux chiffres. Rappelons que le nucléaire ne représente que 15 % de notre consommation totale d’énergie.
Bien sûr, il nous faut développer des sources d’énergies alternatives.