Pour autant, ce texte occulte deux éléments de première importance pour apprécier notre besoin énergétique de demain.
L’augmentation de la population française, tout d’abord. Du fait de notre dynamisme démographique, nous sommes le pays européen le mieux placé en la matière, ce qui va inexorablement générer des besoins énergétiques supplémentaires.
L’évolution de notre mode de vie, ensuite, qui entraîne la multiplication des outils de communication, le développement de la domotique, la promotion des véhicules électriques – avec un important programme d’installation de bornes dans nos villes et nos campagnes...
Ainsi, durant les premiers mois du débat sur la transition énergétique, l’un des spécialistes de la question avait rendu public le chiffre de 2 % de croissance de consommation électrique par an jusqu’en 2025.
Cette croissance aboutirait à une baisse relative de 75 à 50 % de la part du nucléaire dans notre mix énergétique, sans pour autant réduire la capacité de production de nos centrales, et par conséquent sans porter atteinte à la compétitivité de notre opérateur historique.