Le vrai défi est là. En effet, cet écart devra être compensé par le recours aux énergies renouvelables : éolien, énergie photovoltaïque, géothermie, cogénérations, microcentrales hydrauliques, méthanisation, etc.
Loin du cliché du « tout nucléaire », c’est une démarche de complémentarité qu’il faut initier pour développer notre mix énergétique.
Regardons l’exemple allemand, dont les résultats sont plus que mitigés. La construction de centrales au charbon ou au lignite est non seulement la source d’une pollution aux particules fines dont nous avons pu constater les effets jusqu’à Paris, mais aussi d’un rejet massif de gaz à effet de serre, en complète contradiction avec les accords de Kyoto.
La politique de rachat des énergies renouvelables appliquée outre-Rhin a aussi eu pour conséquence l’augmentation forte du prix de l’électricité, à tel point qu’il est désormais le double de celui qu’acquittent les consommateurs français.
En effet, bon nombre des énergies de substitution que nous avons évoquées ont un point commun : elles sont intermittentes, …