Il appartiendra ensuite aux opérateurs du secteur de l’appliquer. C’est pourquoi j’ai fait le choix de ne pas opposer dans ce texte les énergies les unes aux autres, mais, bien au contraire, de positionner la France de la meilleure façon possible sur les différentes sources d’énergie, afin qu’elle soit exemplaire non seulement au plan national, mais aussi au plan européen et international.
Vous avez abondamment parlé de Fessenheim – ce que je comprends parfaitement.
D’abord, permettez-moi de dire que le rapport des députés Marc Goua et Hervé Mariton a été considérablement caricaturé par M. Mariton lui-même. Ce dernier a en effet communiqué sur un coût de 5 milliards d’euros pour la fermeture, alors que le rapport émet en la matière plusieurs hypothèses, allant de 600 millions à 6 milliards d’euros. Il s’agit là d’une déformation contraire à la sérénité qui devrait présider à ce type de débats.
Par ailleurs, s’agissant du contenu même du rapport, pourquoi évaluer le coût social de la fermeture à 1 milliard d’euros, alors qu’EDF ne prévoit aucun licenciement ?