Madame la présidente, madame la ministre, messieurs le président de la commission spéciale, mesdames et messieurs les rapporteurs, chers collègues, nous débutons aujourd’hui l’examen en séance d’un projet de loi particulièrement important. Chacun ici a naturellement sa propre définition de ce qui est important et de ce qui ne l’est pas. Nous sommes toutefois unanimes lorsqu’il s’agit du climat : unanimes pour dire qu’il y a urgence, unanimes pour reconnaître que nous ne pouvons pas continuer comme si de rien n’était.
L’urgence est écologique, tout d’abord. « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », disait déjà le président Chirac en 2002.