Madame la ministre, mesdames et messieurs les rapporteurs, chers collègues, notre planète, la seule que nous ayons, est en train de vivre un grand basculement. Qui ne veut le voir se condamne non seulement à la cécité mais aussi à l’impuissance.
Le temps qui s’ouvre est celui de l’impératif écologique. Il commande que nous changions nos manières de produire, de consommer, d’habiter, parce que les menaces que nous faisons peser sur les écosystèmes nous menacent désormais en retour.
Je sais bien ce que cela semble nous coûter. Mais, croyez-moi, l’immobilisme et le conservatisme en la matière nous coûteront bien plus cher encore. Et quand je parle de coûts, je pense à la fois en termes économiques, sociaux et environnementaux.
Le rôle de la représentation nationale de notre pays est de relever ce défi, et de hâter notre conversion. La France peut être une nation pionnière, et faire émerger la première République écologique, si elle comprend que l’impératif écologique est la continuation du combat républicain multiséculaire, celui pour l’intérêt général.
La République écologique est un universalisme. Liberté égalité fraternité, oui, mais aussi pour les générations futures, et de manière planétaire grâce à la préservation des biens communs de l’humanité.