Nous serons tout autant impliqués au cours de l’examen de ce texte en séance.
Ce texte ambitieux n’est peut-être pas parfait. Il est certainement très critiquable, mais je suis convaincu qu’avec votre écoute, madame la ministre, il peut encore être amélioré. Je pense sincèrement qu’il mérite mieux que les caricatures, les effets de tribune, ou la recherche de bons mots. Rappelons-nous que le pire et la critique sont toujours les ennemis du mieux et du bien. Ce texte devrait montrer que nous sommes capables de travailler ensemble, au-delà de tout esprit partisan. Je regrette que cette nouvelle occasion soit ratée – M. de Courson l’a évoqué tout à l’heure.
À ce jeu du croc-en-jambe perpétuel, c’est la France qui tombe, et le Front national qui monte : je le vois dans mon territoire. N’oublions pas, mes chers collègues, que ce soit sur ce texte ou sur d’autres, que « toute puissance est faible à moins que d’être unie », comme le disait Jean de La Fontaine. J’espère, madame la ministre, que nous pourrons travailler tous ensemble, sereinement, au moment d’examiner les amendements.