Cette proportion des deux tiers n'est-elle pas trop élevée ? Ne pourrait-on pas envisager plutôt la moitié, soit 250 000 logements insalubres ? Il conviendrait à cet égard de se rapprocher de l'ANAH pour avoir des précisions sur le nombre de logements insalubres et de rénovations nécessaires.
En tout état de cause, les banques devraient s'engager à accorder davantage de prêts aux ménages précaires, et ce d'autant plus que les collectivités locales ne sont pas nécessairement en mesure d'apporter leur caution pour des prêts. Au demeurant, compte tenu des orientations du projet de loi et des objectifs fixés en matière de rénovation de logements, cela va représenter un marché important pour le secteur bancaire. Dès lors, ne pourrions-nous pas envisager le dépôt d'un amendement afin de donner un signal dans ce domaine ?