Je relève un paradoxe entre l'avis de l'an dernier, qui attribuait à la réduction de la dépense publique un caractère récessif – ce qui avait suscité un long débat – et l'avis d'aujourd'hui, qui insiste beaucoup plus sur le problème de la réduction du déficit. Mais peut-être le paradoxe n'est-il qu'apparent et le président Migaud pourra-t-il nous éclairer.