Plutôt que d'enclencher le mécanisme de correction, le Gouvernement a préféré, dans sa programmation pluriannuelle, changer la trajectoire même de réduction des déficits, dont l'avis juge au demeurant le succès non garanti. Quant aux 50 milliards d'euros d'économies inscrits dans le programme de stabilité, il n'en dit rien, alors que l'effort constaté semble bien différent de celui annoncé. Quelles réactions faut-il attendre de la part des autres États membres, dont certains, comme la Grèce, ont été contraints de prendre des mesures d'ajustement fortes ?