Intervention de Karine Berger

Réunion du 1er octobre 2014 à 16h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger, rapporteure :

La hausse de 53 milliards d'euros du PIB est liée au fait qu'un certain nombre de dépenses de recherche et développement des entreprises sont désormais considérées comme des investissements, et non plus comme des consommations intermédiaires. En effet, contrairement à une idée répandue, le PIB n'est pas la somme des productions, mais la somme des valeurs ajoutées, c'est-à-dire des productions de chaque branche, déduction faite des consommations intermédiaires, puisque la consommation intermédiaire d'une branche a nécessairement été produite par une autre. Or, dès lors que l'on considère que l'une de ces consommations intermédiaires est en réalité un investissement, comme c'est le cas d'une grande partie des dépenses de recherche et développement, la valeur ajoutée s'accroît d'autant. Les brevets, par exemple, sont désormais considérés en partie comme de l'investissement, et non plus comme de la consommation intermédiaire, et viennent donc enrichir le PIB.

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