Je tiens à saluer l'action remarquable de Médecins sans frontières, qui est parfois le seul acteur international à intervenir rapidement et dans la durée sur les lieux de crise. C'est également l'honneur de la France de s'engager en Afrique pour lutter contre l'épidémie, avec des moyens matériels et humains.
Certaines prévisions font état de plusieurs dizaines de milliers de personnes contaminées d'ici à deux à trois mois, le pic de l'épidémie étant encore loin d'être atteint. Existe-t-il des modèles prédictifs permettant d'évaluer l'ampleur que prendra l'épidémie au moment de ce pic ? Dans cette perspective, la France envisage-t-elle, au-delà de l'envoi des missions EPRUS, des procédures de recrutement exceptionnel afin d'envoyer en Afrique, comme elle l'avait fait à La Réunion au moment de l'épidémie de chikungunya, des volontaires susceptibles de prêter main-forte aux professionnels qui interviennent dans le cadre de la mission française ?