Le SSM deviendra un fournisseur de données pour l'ONDRP, celui-ci n'ayant pas vocation à produire de l'information, mais à l'analyser, à la diffuser, à la mettre en perspective dans le cadre d'études approfondies, à la comparer et éventuellement à la critiquer. Une partie des chiffres – de plus en plus abondants – que produira le SSM sera rendue publique, une autre servira aux spécialistes – chercheurs et analystes – dont l'ONDRP fait partie ; à l'Observatoire ensuite d'en faire l'usage qu'il souhaitera. Il en ira de même pour les forces de l'ordre, le SSM se donnant pour rôle d'éclairer non seulement les citoyens et la représentation nationale, mais également l'ensemble des services du ministère, des unités de police et de gendarmerie aux offices centraux. Nous avons déjà commencé à dialoguer et j'attache une grande importance à bien comprendre leurs besoins et leurs demandes afin de leur fournir toutes les informations nécessaires.