Je salue la création du service statistique ministériel de la sécurité intérieure, outil fiable et rigoureux, qui apportera plus de transparence et mettra un terme à la manipulation des chiffres que nous avons trop connue lors de la précédente législature.
Le refus d'enregistrement des plaintes était l'un des instruments de cette manipulation pour raisons politiciennes. Dans les commissariats et les gendarmeries de nos circonscriptions, un grand nombre de nos concitoyens ne parvenaient pas faire enregistrer leur plainte qu'on leur demandait parfois de transformer en simple main courante. Monsieur le ministre, quelles consignes donnerez-vous à la police et à la gendarmerie concernant l'enregistrement des plaintes et la prise en charge des victimes ? Pouvez-vous nous dire où en est le dispositif des pré-plaintes en ligne ? Comment quantifier toutes les incivilités comme les attroupements dans les halls d'immeuble ?