Nous retrouvons les termes du débat que nous avions eu lors de l'examen du projet de loi relatif à la formation professionnelle, et dont nous étions d'ailleurs convenus qu'il n'était pas clos. Ni la majorité ni même le Gouvernement, me semble-t-il, n'ont opposé de refus catégorique à vos propositions sur l'apprentissage, qu'il s'agisse des questions touchant à l'âge ou au rôle des collectivités. Si nous sommes aujourd'hui conduits à demander la suppression des articles de votre texte, monsieur le rapporteur, c'est parce qu'il n'est pas logique de remettre tous les sujets en même temps sur la table : chacun viendra à son heure, étant entendu que nous souhaitons tous développer l'apprentissage, comme cela a d'ailleurs été rappelé au plus haut niveau de l'État.