Dans une famille politique, il n’est pas grave – et même assez fréquent – que plusieurs voix différentes puissent s’exprimer. Je fais partie de ceux qui sont extrêmement prudents sur l’exploitation de notre sous-sol. À l’école des grands ingénieurs qui construisent les grands édifices depuis plusieurs siècles, on parle d’aléa géotechnique. Nous avons toutes et tous eu des responsabilités en maîtrise d’ouvrage ou en maîtrise d’oeuvre, que ce soit en qualité de conseiller général, de conseiller régional, de maire ou de président d’intercommunalité. Tous les projets qui touchent au sous-sol comportent la notion d’aléa géotechnique. Même à trente ou quarante mètres de profondeur, vous ne trouverez pas de personnes complètement persuadées et prêtes à engager leur responsabilité sur ce qu’ils écrivent.
Il faut donc beaucoup d’humilité au moment d’affirmer ce qui peut se passer à 1 000, 2 000 ou 4 000 mètres de profondeur alors que l’on s’aperçoit que parfois, à quelques mètres de profondeur, on est surpris de ce qui se passe.
Dans ce cadre, je souscris aux propos de Bertrand Pancher, il ne faut pas que telle ou telle famille politique soit caricaturée…