Intervention de Christophe Bouillon

Séance en hémicycle du 6 octobre 2014 à 21h30
Transition énergétique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

d’avoir permis ce débat, et je me réjouis que nous nous soyons mis d’accord sur un objectif, la division par quatre des gaz à effet de serre. La fixation d’un prix pour le carbone est rapidement apparue aux membres de la commission spéciale comme un moyen efficace d’y parvenir.

Mais il faut également trouver d’autres outils susceptibles de « mettre en mouvement » la transition énergétique sans pour autant en faire peser l’effet sur le pouvoir d’achat des Français. C’est d’ailleurs justement ce qui fait la force du projet de loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte : la lutte contre la précarité énergétique, le plan d’isolation des bâtiments, les investissements en faveur des énergies renouvelables sont autant d’engagements pour la transition énergétique susceptibles de servir également de leviers pour l’emploi et le pouvoir d’achat.

Je salue au passage les propos de Bertrand Pancher, dont je ne doutais pas des convictions depuis qu’il a commis, en juin, une résolution pour la transition énergétique comprenant, parmi plusieurs autres dispositions, celle que nous nous apprêtons à adopter. Je suis satisfait de le voir rejoindre notre position.

De même, j’ai entendu tout à l’heure un véritable plaidoyer pour l’Europe – certains parlant de réaliser une communauté énergétique à l’échelle de l’Union. La France doit prendre des engagements dans ce sens, et c’est ce qu’elle fait à travers ce projet de loi et en se dotant de certains outils, comme le prix donné au carbone.

Nous ne voterons pas l’amendement de suppression du groupe UMP, mais nous adopterons bien évidemment celui du Gouvernement.

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