Intervention de Julien Aubert

Séance en hémicycle du 6 octobre 2014 à 21h30
Transition énergétique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

C’est la fatigue. On est une énergie renouvelable, mais, que voulez-vous, quelquefois il faut se recharger ! Ne vous inquiétez pas, cependant, car je reviens très vite dans le match.

C’est un sujet important. Pourquoi ? Nous disons… Vous dites qu’en 2025 50 % de l’électricité sera d’origine nucléaire. Nous en prenons acte, même si nous ne sommes pas d’accord.

Nous savons, deuxième élément, que l’espérance de vie des centrales actuelles peut s’allonger jusqu’à 40, 50, peut-être 60 ans. Cela fait qu’aux alentours de 2035-2040 il y aura encore du nucléaire, et, ensuite, ce sera la quatrième génération. Si nous nous situons dans une perspective qui n’est pas celle des écologistes, qui, eux, défendent le « zéro nucléaire », j’ai bien compris, madame le ministre, que votre idée, et celle du Gouvernement et de la majorité, c’est de réduire mécaniquement la part du nucléaire mais de conserver 50 % d’électricité d’origine nucléaire. Le nucléaire sera donc la première source de production d’électricité de ce pays, puisque les autres 50 % se composeront du photovoltaïque, de l’éolien, etc.

Au sein de ce nucléaire, il n’y a qu’un seul chemin : la quatrième génération. Il est donc tout à fait logique d’indiquer qu’on veut favoriser la recherche « et notamment les recherches sur les réacteurs nucléaires de quatrième génération ».

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