Vous avez raison de dire que la mobilisation est nécessaire pour la jeunesse. De nombreux jeunes ne font plus confiance aux pouvoirs publics pour améliorer leurs conditions de vie et nous ne pouvons nous satisfaire d’une telle situation.
C’est donc avec beaucoup de volonté et de détermination que je reprends le flambeau de la jeunesse. C’est, pour ainsi dire, une mission pour laquelle je sais pouvoir compter sur l’ensemble de mes collègues du Gouvernement. Avec non seulement le suivi des emplois d’avenir, comme vous l’avez indiqué, mais aussi la revalorisation des bourses étudiantes, la mise en place d’une garantie locative ou le développement du programme Erasmus Plus, nous travaillons pour la jeunesse de ce pays.
Et nous voulons par-dessus tout que tous les jeunes trouvent une solution d’emploi ou de formation. C’est notamment l’objet de la garantie jeunes, que vous évoquez à juste titre. Elle permet à des jeunes qui n’ont aucun diplôme, aucun réseau, aucune expérience, d’avoir le pied à l’étrier, de se professionnaliser. Ils sont 10 000 jeunes à bénéficier de ce dispositif dès cette année, ils seront 40 000 l’an prochain et 100 000 en 2017.
L’autre objectif primordial est l’apprentissage, modalité d’insertion très efficace : le nombre d’apprentis sera donc porté à 500 000 à la fin du quinquennat.
Le Président de la République lui-même est en ce moment à Milan pour négocier l’enveloppe européenne de crédits alloués à la lutte contre le chômage des moins de 25 ans. La France est en pointe sur ce sujet et entend bien le rester, notamment grâce au programme Initiative pour l’emploi des jeunes, qu’il faut renforcer financièrement et prolonger jusqu’en 2020.
Nous voulons que la jeunesse puisse s’engager et vivre des expériences exaltantes, enrichissantes, qui la forment et la forgent. C’est aussi l’objet du service civique, pour lequel nous prévoyons 100 000 engagements à l’horizon de 2017.
Madame la députée, vous constaterez que la Priorité jeunesse est non pas un slogan mais une préoccupation permanente du gouvernement de M. Manuel Valls.