Ensuite, nous oublions dans ce débat une dimension importante du texte, que j’ai déjà évoquée en défendant un amendement : la sûreté nucléaire. C’est un rôle nouveau, amplifié, qui est donné à l’ASN en la matière, notamment sur la base des travaux réalisés par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.
La fermeture ou la prolongation d’activité d’une centrale ne viendra pas, je le pense, d’une décision purement politique, mais s’appuiera sur l’avis déterminant de l’ASN. Celle-ci dira si l’exigence de sûreté nucléaire permet ou pas la fermeture d’une centrale en activité.
Un dernier point : je l’ai dit et je le répète, tout dépend de l’équilibre économique et des solutions alternatives.